DIMANCHE PLUS NOVEMBRE 2025

Le Dimanche Plus de ce mois de novembre est disponible.

lien vers le fichier PDF : Dimanche_Plus_11_2025

CONNAISSEZ-VOUS VRAIMENT NOTRE ÉGLISE ?

Le sculptures.

Notre église abrite plusieurs sculptures, dont certaines proviennent de l’ancienne église. C’est le cas de la statue dont nous discuterons dans cet article.

III. STATUE DE SAINT ROCH

DESCRIPTION

Cette statue en bois, qui remonte au XVIIe siècle, provient de l’ancienne église Notre-Dame de Laeken, où elle ornait l’autel qui lui était réservé.

Saint Roch est représenté ici vêtu d’une tunique bleue brodée d’or. Il porte une cape rouge brodé d’or et de pierres précieuses, doublée d’hermine. Cette cape est surmontée d’une pèlerine de la même couleur, deux coquilles Saint-Jacques y sont cousues. La tête est ceinte d’un bandeau et son chapeau noir à large bord pend dans le dos, retenu par une cordelette autour du cou.

Il est probable que ce ne soient pas les couleurs d’origine, la statue ayant été restaurée et polychromée lors de son transfert dans l’église.

Il est question ici d’une représentation du Saint en pèlerin.

Il tient de sa main droite le bâton (bourdon) du pèlerin. De l’autre main il retient un pli de sa cape, dégageant ainsi l’ange placé à ses pieds montrant du doigt le bubon (abcès) qu’il a soigné.

Un chien se tient à sa droite, portant un quignon de pain.

QUI EST SAINT ROCH ?

Roch nait, entre 1348 et 1350, dans une très riche famille de Montpellier. Ses parents, âgés, obtinrent sa naissance par de persévérantes prières, se promettant de donner à Dieu l’enfant qu’il leur accorderait.

Église Notre-Dame de Laeken
Statue de Saint Roch
.

A la mort de ses parents, il avait 20 ans, c’est alors qu’il se décide à mener une vie de pèlerin, emportant la moitié de sa fortune pour les pauvres qu’il rencontrera, mettant en garde l’autre partie auprès de son oncle pour y puiser quand cela s’avérait nécessaire.

Vêtu en pèlerin, il prit le chemin de Rome, en demandant l’aumône. Sur la route, alors que la peste sévissant en Italie, il se dévoua aux soins des pauvres pestiférés et à son contact, il eut beaucoup de guérisons. Il y vécut trois ans sans faire connaître son nom, ni son origine. Atteint lui-même de la maladie, il se retira, mourant, dans une cabane de son pays où un chien lui apportait chaque jour un petit pain.

Miraculeusement guéri, il réapparaît à Montpellier comme un étranger, la ville est alors en proie à la guerre civile. Il fut pris pour un espion et mis en prison. Son emprisonnement dura cinq ans.

Il mourut, vers 1379, oublié en prison après cinq années de détention. Selon la tradition, il ne dévoila son identité qu’à un prêtre, la veille de sa mort, survenue le mardi 16 août 1379 âgé d’environ 30 ans.

Il fut enterré avec dévotion à Voghera qui, dès 1382, lui consacra une fête. Un siècle plus tard, sa dépouille, gardée dans l’église qui lui est toujours dédiée, fut volée, ou fit l’objet d’une transaction, en février 1485 (à l’exclusion de deux petits os du bras), et transportée à Venise en l’église de la Scuola Grande di San Rocco.

Après avoir été immédiatement « canonisé » par la rumeur populaire dès le lendemain de sa mort, fin XIVe siècle, il a été finalement inscrit au Martyrologe romain par le pape Grégoire XIII après stricte enquête romaine, fin XVe siècle, et enfin canonisé en 1629 par le pape Urbain VIII, à la suite d’une ferveur populaire toujours continue et croissante, confirmant son culte par deux textes pontificaux reconnaissent ses vertus thaumaturgiques et charitables. Il est fêté le 16 août.

Le culte de saint Roch se diffuse à partir de l’Italie, de la France. Il gagne ensuite toute l’Europe, à partir de la Belgique, et traverse l’océan pour gagner les Amériques, les Antilles …

Saint Roch est le saint patron des pèlerins et de nombreuses confréries ou corporations : chirurgiens, dermatologues,apothicaires, mais aussi des paveurs de rues, des fourreurs, pelletiers, fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur des animaux, notamment de compagnie.

Il est également le saint protecteur et guérisseur de la peste.

Le culte de saint Roch est, de nos jours, toujours lié à ses vertus de thaumaturge. Figure moderne et charismatique délivrant un message universel de générosité et de paix, toujours d’actualité, il continue à susciter l’émotion populaire et à rassembler.

Lors de la pandémie du coronavirus en 2020, de nombreuses prières en l’honneur du saint ont circulé sur les réseaux sociaux afin de lui demander la fin de ladite pandémie.

Le saint antipesteux Roch est reconnaissable à son bâton (le bourdon) qu’il tient à la main. Parfois, il porte une besace, le chapeau et la cape de pèlerin. Un chien (tenant un quignon de pain) se tient à ses côtés avec un ange (se penchant sur le bubon qui vient d’apparaître et montre le ciel). Il relève un pan de sa cape pour faire voir la plaie qu’il a à la jambe.

PRIÈRE À SAINT ROCH

Saint Roch,

Tu as soigné avec tant de générosité,
de charité, les malades atteints
de la peste.

Dieu t’a accordé plusieurs fois
de guérir par le signe de la Croix,
des malades considérés
comme perdus.

Avec grande confiance,
nous nous adressons à toi
et nous te supplions :
intercède auprès du Seigneur,
pour nous obtenir amélioration, guérison, si Dieu le permet,
dans les maladies graves.

Préserve-nous des épidémies,
secours-nous dans les maladies
du corps, mais aussi de l’âme.

Avec grande confiance,
nous te prions
de nous protéger de la foudre
dans les orages.

Saint Roch, prie pour nous.

JOURNEE D’ADORATION LE 21 NOVEMBRE 2025 DE 9H00 A 17H30

Le Saint-Sacrement sera exposé dans notre église le 21 novembre 2025 :
de 9h00 à 14h00 dans la chapelle royale (entrée par la porte de la sacristie, avenue du parc royal) et de 14h00 à 17h30dans le chœur de l’église (entrée par la porte principale).

N’hésitez pas à nous y rejoindre et à rester quelques minutes, une demi-heure ou plus.

Cette journée se clôturera par la célébration d’une eucharistie à 17h30.

Afin de nous organiser et d’assurer une présence continue durant cette journée, nous vous demandons, si possible, de vous inscrire via la liste d’inscriptions (par tranches d’une demi-heure) qui sera disponible à l’entrée de l’église Notre-Dame de Laeken à partir du 1er novembre prochain. Mais aussi via le formulaire en ligne en scannant le Code QR ci-dessous.

 

Venite Adoremus 2025 – Journée d’adoration du Saint Sacrement le 15 novembre 2024

Festival d'adoration "Venite Adoremus"

Ce vendredi 21 novembre 2025, la paroisse Notre-Dame de Laeken s’associe au festival d’adoration du Saint-Sacrement, « Venite Adoremus », qui a lieu du 13 au 23 novembre 2025 dans toute la Belgique.

LE SAINT-SACREMENT SERA EXPOSÉ À L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE LAEKEN
de 9h00 à 14h00 dans la chapelle royale
(entrée par la porte de la sacristie, avenue du Parc Royal)
et de 14h00 à 17h30 dans le chœur de l’église
(entrée par la porte principale).

 N’hésitez pas à nous y rejoindre et à rester quelques minutes, une demi-heure ou plus.

Cette journée se clôturera par la célébration d’une eucharistie à 17h30. Afin de nous organiser et d’assurer une présence continue durant cette journée, nous vous demandons, si possible, de vous inscrire via la liste d’inscriptions (par tranches d’une demi-heure) qui sera disponible à l’entrée de l’église Notre-Dame de Laeken à partir du 1er novembre prochain. Mais aussi via le formulaire en ligne en scannant le Code QR ci-dessous.

Toussaint 2024 – Horaires

Toussaint 2022

Vendredi 31 octobre 2025

  • Célébration anticipée de la Solennité de la Toussaint à 17h00.

Samedi 1er novembre 2025

  • Célébration de la Solennité de la Toussaint à 11h15 (sera aussi diffusée sur https://www.youtube.com/@Josephcardijn la chaîne YouTube de l’UP);
  • Veillée de prières suivie d’une procession jusqu’au chœur de l’ancienne église dans le cimetière à 15h00 ;
  • Attention ! Il n’y aura pas de messe à 17h00 ce samedi 1er novembre ;
  • La Crypte Royale sera ouverte ce samedi 1er novembre 2025 de 14h00 à 17h00.

Dimanche 2 novembre 2025

  • La commémoration de tous les fidèles défunts aura lieu le dimanche 2 novembre 2025 à 11h15 lors de la célébration dominicale.

DIMANCHE PLUS OCTOBRE 2025

Le Dimanche Plus de ce mois d’octobre est disponible.

lien vers le fichier PDF : Dimanche_Plus_10_2025

CONNAISSEZ-VOUS VRAIMENT NOTRE ÉGLISE ?

 Le sculptures.

Notre église renferme un certain nombre de sculptures dont quelques-unes proviennent de l’ancienne église. Ce qui est le cas de la statue dont nous parlerons dans cet article.

  1. STATUE DE SAINTE BARBE

DESCRIPTION

Cette statue de bois, datant du XVIIe siècle, provient donc de l’ancienne église Notre-Dame de Laeken et plus particulièrement de la chapelle Sainte Barbe où elle ornait l’autel qui lui était dédié.

Pour information c’est dans un caveau situé sous la chapelle Sainte Barbe que les dépouilles de la Reine Louise-Marie et du Roi Léopold Ier ont été déposées le temps de la construction de l’église actuelle. Elles ont été transférées en 1876 dans la Crypte royale.

Cette chapelle, n’est pas le seul lien de Sainte Barbe avec notre paroisse. La tradition veut que Barbe accompagnait la Vierge Marie lors de son apparition aux bâtisseurs de l’ancienne église pour indiquer l’orientation et les dimensions de cette dernière.

Sainte Barbe est représentée ici vêtue d’une tunique bleue bordée d’or sur une robe grise. Elle porte un manteau rouge brodé d’or et de pierres précieuses, doublé d’une fourrure d’hermine. Ce ne sont probablement pas les couleurs d’origine, la statuée ayant été restaurée et polychromée à l’occasion de son transfert dans l’église.

La sainte porte de sa main droite une palme (symbole du martyr) et de l’autre une tour (un des attributs de Barbe).

Elle écrase de son pied droit un militaire couronné tenant une épée (autre attribut de la Sainte).

JMV

Église Notre-Dame de Laeken – Sainte Barbe.

QUI EST SAINTE BARBE ?

D’après sa légende, Sainte Barbe (ou sainte Barbara)  serait née en 235 sous l’empereur romain Maximin Ier près de Nicomédie (aujourd’hui Izmir en Turquie). Elle serait la fille unique de Dioscore, un riche édile païen. D’une grande beauté, elle est courtisée par de puissants seigneurs mais refuse à chaque fois de se marier. Devant partir en voyage pour rencontrer l’empereur, son père l’enferme avant de partir en voyage dans une tour d’un grand luxe, à l’écart des hommes.

Mais pendant l’absence de son père, le Christ se révèle à elle et Barbe se convertit au christianisme. Sa conversion se matérialise par la troisième fenêtre qu’elle fait percer dans la tour, symbolisant la Trinité. La colère de son père est terrible à son retour. Il la poursuit dans la ville et la traîne devant le juge Marcien.

Sainte Barbe refuse d’abjurer la religion chrétienne. Le juge Marcien la condamne alors aux pires tortures sous le regard de son père : on lui arrache les seins avec des peignes de fer, on la brûle avec des lames rougies, puis elle est fouettée. Mais, par la grâce de Dieu, elle ne ressent pas la douleur. Enfin, alors qu’elle est traînée nue derrière un cheval à travers le pays, elle implore Dieu et un ange vient cacher sa nudité. Comme elle refuse toujours d’abjurer, son père la décapite, mettant fin à son supplice. Aussitôt, il est frappé par la foudre et réduit en poussière.

Sainte Barbe est, entre autres, la patronne des pompiers, des démineurs, des mineurs, des géomètres-experts et des architectes.

Sainte Barbe est généralement représentée en jeune fille, avec la palme du martyre. Elle peut porter une couronne ou un livre. Une tour à trois fenêtres (en référence à son adoration de la Trinité), une épée (en référence à l’objet de son martyre) et un éclair font également partie de ses attributs.

ANNÉE SAINTE 2025 – JUBILÉ DES JEUNES

Je suis partie au Jubilé des Jeunes à Rome, un périple inoubliable, accompagnée d’un frère de la fraternité de Tibériade, à bord d’une voiture de neuf places. Nous avons quitté la Belgique trois jours avant le début du Jubilé.

Notre première halte fut à Taizé, où nous avons eu la chance d’assister aux prières de la communauté œcuménique des frères de Taizé avec plus de 2000 autres personnes. Ce fut un moment très beau et très intense. Nous avons ensuite repris la route jusqu’à Gênes, où, par la providence, nous avons trouvé un logement incroyable. Malgré notre arrivée tardive, vers 22h30, nous avons été accueillis par une famille belge dans une maison avec piscine et vue sur la mer. Ils nous ont généreusement hébergés pour la nuit et offert le petit-déjeuner le lendemain matin. Quelle grâce !

Enfin, nous sommes arrivés à Rome le 28 juillet, où nous avons rejoint les autres jeunes et frères et sœurs de Tibériade. Nous avons logé dans une école située à environ 1h15 du Vatican.

Durant cette semaine, nous avons visité la ville et ses églises, participé à de nombreuses activités, prières et veillées organisées par différentes communautés venues du monde entier. Nous avons assisté à la messe d’ouverture où le nouveau pape Léon XIV est venu nous saluer par surprise ! Cette semaine fut riche en rencontres et en moments forts. C’était magnifique de voir autant de jeunes et de communautés partager leurs talents et leur charisme.

La dernière soirée, nous nous sommes rassemblés à Tor Vergata pour une veillée d’adoration avec le pape, avant de passer la nuit sur place, entourés d’1 million de jeunes, une ambiance mémorable ! Le lendemain, nous avons assisté à la messe de clôture avant de reprendre la route vers la Belgique, avec une escale à Milan, le cœur et la tête remplis de souvenirs inoubliables.

Bénédicte Vinel

DIMANCHE PLUS SEPTEMBRE 2025

Le Dimanche Plus de ce mois de septembre est disponible.

lien vers le fichier PDF : Dimanche_Plus_09_2025

CONNAISSEZ-VOUS VRAIMENT NOTRE ÉGLISE ?

 Le sculptures.

Notre église renferme un certain nombre de sculptures dont quelques-unes proviennent de l’ancienne église. Ce qui est le cas de la statue dont nous parlerons dans cet article.

1.  STATUE DE SAINTE ANNE TRINITAIRE

DESCRIPTION

Cette statue de bois, datant du XVIIe siècle, provient donc de l’ancienne église Notre-Dame de Laeken. Elle y ornait un autel dédié à Ste Anne.

Cette statue est dite « Sainte Anne trinitaire » car il s’agit d’une image de dévotion associant la grand-mère (Ste Anne), la mère (la Vierge Marie) et le petit-fils (l’Enfant Jésus).  Elle représente Ste Anne en pied, portant une robe rouge et un manteau bleu. La tête revêtue d’un voile blanc. De son bras gauche elle porte la Vierge Marie revêtue de bleu (représentée adulte mais de taille plus petite que Ste Anne). Cette dernière porte l’Enfant Jésus elle-même tenant un orbe doré dans sa main gauche ( symbole de la domination temporelle et spirituelle du Christ sur le monde).  Ste portait très probablement dans sa main droite une grenade (symbole de la richesse, de la fécondité, de la sagesse et de la providence divine).

Cette sculpture n’est pas le seul lien de Laeken avec Ste Anne. Une chapelle dédiée à Anne a été construite en 1625 à l’extrémité de la drève Ste Anne, à proximité de la source miraculeuse Ste Anne ou fontaine des Cinq Plaies. Cette source aurait des vertus salutaires pour les fiévreux, les crampes et les maux des yeux. Aujourd’hui, elle coule toujours et est encore visitée par des pèlerins.

JMV

Église Notre-Dame de Laeken – Sainte Anne Trinitaire

LE CULTE DE SAINTE ANNE

Nous sommes entrés dans une année jubilaire depuis Noël dernier, mais cela ne devrait pas éclipser un autre jubilé, celui des apparitions de Ste Anne à un pauvre paysan breton, Yves Nicolazic dans la verte campagne d’Auray,

situé aujourd’hui dans le département du Morbihan au sud de la Bretagne.

Anne y serait apparue à de nombreuses reprises entre 1623 et 1625, disant très clairement qu’elle était « Anne, mère de Marie et qu’elle souhaitait une chapelle en son honneur dans un champs appartenant à Yvon et qui se nommait, ce n’est pas un hasard ‘keranna’. « Il y avait là une chapelle en ruine il y a 924 ans, lui dit-elle,  et je veux qu’elle soit reconstruite car Dieu veut que j’y sois honorée. »

Le curé de la paroisse ne croyant en aucune façon à ces balivernes fut frappé de folie et ne guérit totalement de son handicap qu’après qu’une neuvaine eut été faite pour lui en honneur de la grand-mère du Christ. Face à l’abondance des guérisons et aux nombreux miracles qui s’opéraient dans le champs d’Yvon, qui lui-même ne parvenant pas à avoir de descendance fut comblé de 4 enfants par la suite après avoir invoqué Ste Anne,  l’évêque de Vannes, après avoir soumis Yves à un interrogatoire serré, en conclu que tout cela ne pouvait qu’être véridique et reconnut les apparitions. Ste Anne d’Auray est le grand sanctuaire de Bretagne et le Pape y a donc pour cela envoyé un délégué pontifical pour y présider les festivités jubilaires en son nom ce 26 juillet dernier, jour de la Ste Anne.

St Jean-Paul II s’y rendit lui aussi lors de son voyage en France en 1996.

On ne sait à vrai dire pas grand-chose de la grand-mère de Jésus. Son nom est mentionné dans l’évangile selon St Jacques, un évangile apocryphe du 2ème siècle, disant qu’elle était stérile et qu’elle rencontra son mari que la Tradition prénommera Joachim, à la Belle Porte de Jérusalem. La date du 26 juillet est probablement la date de la consécration de l’église de Jérusalem qui porte son nom, Ste Anne des Croisés, et qui comme son nom l’indique remonte au moyen-âge.

Le culte de Ste Anne prendra son essor on ne sait trop pourquoi au 17ème siècle. Nombre de chapelle ou de statues de la grand-mère du Christ remontent à cette époque. Pensons tout près de nous à la Drève Ste Anne, à la St Annallaan à Vilvorde, à la chapelle Ste Anne le long du jardin botanique de Meise ou à la très belle et vaste chapelle qui porte son nom à Brussegem.

Les apparitions d’Auray auront été un grand catalyseur de cette dévotion très belle et très familiale à celle qui fut la maman de la Vierge Marie et donc la grand-mère de Jésus! Les premiers colons français établis au Québec érigeront donc tout naturellement un sanctuaire en son honneur dans leur Belle Province, connu sous le nom de Ste Anne de Beaupré et qui est un des plus grands lieux de pèlerinage d’Amérique. Avant d’entendre plus de détails sur la présence de Ste Anne dans notre propre paroisse, nous pourrions conclure par cette très belle prière en son honneur :

Tu vois Ste Anne les jeunes, les enfants qui ne savent pas où tourner les yeux,
Dis-leur que Dieu est Père aimant, qu’ils ont un avenir aux cieux.
Regarde les parents inquiets pour leurs enfants qui ne prient plus.
Accorde-leur de vivre en paix, pour le Seigneur rien n’est perdu.
Aux grands-parents qui te supplient, accorde paix et espérance.
Auprès de toi ils trouvent appui, qu’ils soient toujours dans la confiance.
Regarde toutes les familles, accorde-leur toute bonté.
Écoute celles qui te prient de les garder dans l’unité.
Réponds toujours aux cris d’appel des couples qui n’ont pas d’enfants.
Qu’ils puissent vivre ce Noël qui mettra fin à leur tourment.   

P MOHAN SAWHNEY
prémontré de Grimbergen

FETE DE NOTRE UNITÉ PASTORALE

Retrouvons-nous à la fête de notre Unité Pastorale organisée le dimanche 14 septembre 2025

Cette fête débutera à 11h15, par une eucharistie célébrée en Unité pastorale en l’église Notre-Dame de Laeken.  Elle se poursuivra, dés 12H30, par un repas festif  dans les jardin de la Cure de Notre-Dame de Laeken.

Nous vous y attendons nombreux !

Participation aux frais : adulte 20,00 € *et enfant (jusqu’à 12 ans) 10,00 € *

Menu adulte : apéritif, grillades et accompagnements, boissons, café et dessert
Menu enfant : grillades et accompagnements, boissons et dessert
*Ce prix ne peut être une cause d’empêchement de participation au repas. En cas de problème adressez-vous à un responsable de la paroisse.

L’inscription est obligatoire au plus tard pour le dimanche 7 septembre 2025,
via le formulaire papier mis à votre disposition dans l’église ou via le formulaire numérique en scannant le QR Code repris ci-dessous ou les feuillets mis à votre disposition dans les églises de notre unité pastorale Joseph Cardijn.

    

Nous avons besoin d’aide pour préparer cette fête : le samedi 13/09 à partir de 9h30 (mise en place, montage tentes et cuisine) et le dimanche 14/09 (préparation du repas, service à table et remise en place.

N’hésitez pas à venir nous aider !

Vous pouvez vous signaler à Jean-Michel lors des messe.

 

 

CATÉCHISME 2025-2026

RÉUNION D’INFORMATION ET D’INSCRIPTION
pour tous les enfants (1ère et 2e année) et leurs parents
Le jeudi 18 septembre 2025 à 19h30 à l’église du Divin Enfant Jésus
(Avenue Houba de Stropper 761, 1020 Bruxelles)

REPRISE DES COURS
samedi, le 04 octobre 2025 à 10h30.

 

RÉUNION D’INFORMATION « POST-CONFIRMATION »
pour les jeunes à partir de l’âge de 12 ans
Le jeudi, le 25 septembre 2025 à 19h à l’église du Divin Enfant Jésus
(Avenue Houba de Strooper 761, 1020 Bruxelles)
La date sera confirmée dès que possible

Contact
Père Mohan 02/272.40.68 ou upjosephcardijn@gmail.com

 

Dimanche Plus juin 2025

Le Dimanche Plus de ce mois de juin est disponible.

lien vers le fichier PDF :  Dimanche_Plus_06_2025

CENTENAIRE DE LA JOC

En cette année 2025, nous fêtons le centième anniversaire de la création de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) par le Cardinal Joseph Cardijn.

Dans ce cadre, le jeudi 1er mai dernier, une journée Célébration de la Foi a été organisée dans notre église.

Lors de cette célébration, après la lecture de Luc 4, 14-21, Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, a prononcé l’homélie que vous trouverez ci-dessous

Cardinal Joseph Cardijn

« Aujourd’hui, s’accomplit ce passage de l’écriture que vous venez d’entendre », dit Jésus dans la synagogue de Nazareth (Lc 4,14-21). Il lisait un extrait du prophète Isaïe annonçant la bonne nouvelle aux pauvres et la liberté aux opprimés.

Joseph Cardijn aussi, il y a cent ans, pouvait dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’écriture », car Cardijn annonçait une bonne nouvelle aux jeunes ouvriers : il fondait avec eux la JOC, la Jeunesse ouvrière chrétienne, et ouvrait un nouvel avenir pour les ouvriers.

Et en 2025, nous pouvons dire à nouveau : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’écriture », car la JOC est devenue un mouvement mondial et la bonne nouvelle a pris les dimensions de toute notre terre.

Aujourd’hui certains aux USA célèbrent avec éclat leurs 100 jours. Mais nous, à la JOC, nous fêtons nos cent ans ! C’est beaucoup mieux !

Le texte du prophète Isaïe, que Jésus actualise, précise qu’il est envoyé pour annoncer l’évangile aux pauvres, aux captifs la libération, aux aveugles qu’ils retrouveront la vie ; il est envoyé pour remettre en liberté les opprimés et annoncer à tous une année favorable. C’est vrai que Jésus a guéri les malades et a annoncé la bonne nouvelle aux pauvres. Il a aimé, au-delà des convenances et des obligations. Il a aimé gratuitement. Cet engagement de Jésus est devenu une mission pour ses disciples et nous est parvenu vivant jusqu’aujourd’hui.

Cela s’est réalisé en particulier grâce à Joseph Cardijn et la JOC. C’est à l’âge de douze ans, en 1894, que Cardijn, écoutant la prédication d’un abbé démocrate, Adolphe Daens, a voulu devenir solidaire des ouvriers. C’est l’époque où l’on constatait enfin la misère des ouvriers dans les villes industrielles et où l’on commençait à se mobiliser pour une législation sociale de protection du travailleur. C’est dans ce contexte que le jeune Joseph Cardijn décide de devenir prêtre à son tour et de se mettre au service de la classe ouvrière. Il y a donc dans la vocation de Cardijn un choc et une indignation par rapport à la pauvreté des ouvriers. Je voudrais souligner l’actualité de cette prise de conscience.

Aujourd’hui encore dans notre monde, il y a beaucoup de personnes qui souffrent de la misère : la pauvreté règne dans beaucoup de pays du Sud, l’injustice s’abat sur des populations qui souffrent sous des régimes dictatoriaux, les conditions de travail sont souvent très pénibles, il n’y a pas de sécurité sociale ou de sécurité au niveau de la santé, les conditions écologiques et climatiques s’aggravent et mettent de nombreuses personnes en danger. Il faut donc une prise de conscience renouvelée et une indignation qui nous met en mouvement.

C’est pourquoi le rôle des jeunes est important dans cette matière : les jeunes en effet sont plus sensibles que les adultes à l’injustice des choses. C’est une joie par conséquent pour nous aujourd’hui que des jeunes de la JOC se scandalisent des conditions de notre monde comme le jeune Cardijn s’était scandalisé autrefois.

En 1906, Joseph Cardijn est ordonné prêtre. Il étudie de près le syndicalisme dans le monde. Mais en 1912, il lance une innovation. Nommé vicaire à Laeken, ici, dans cette église, près de Bruxelles, il s’installe dans les quartiers ouvriers et réunit des jeunes ouvriers en petites équipes, fondant ainsi les prémisses de la Jeunesse ouvrière chrétienne. Il crée avec les jeunes travailleurs des cercles d’études et de réflexion sur les faits sociaux en vue de l’action. Il a donc l’intuition qu’il faut faire plus que les syndicats, c’est-à-dire qu’il ne suffit pas d’un engagement politique, mais il faut aussi créer une conscience sociale. Le travailleur ne doit pas seulement être protégé au niveau matériel, il doit aussi être formé au niveau culturel et spirituel. En outre, cette formation doit impliquer le jeune dans une recherche personnelle et pas seulement dans un enseignement reçu d’en haut.

Les groupes de jeunes autour de Cardijn se structurent : ils s’appellent Jeunesse syndicaliste chrétienne en 1919, puis Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) à partir de 1925. Nous sommes à l’époque de la prise de conscience de l’existence de la jeunesse, comme monde culturel spécifique ; c’est l’époque où naissent aussi les grands mouvements, comme les scouts. C’est donc dans cette perspective d’une nouvelle conscience des capacités de la jeunesse que Cardijn se situe. Ces mouvements de jeunes se composent de jeunes qui prennent en charge d’autres jeunes. Ils comportent rapidement aussi une structure féminine. Cela entraîne une responsabilité partagée entre les jeunes. Ils montrent un nouveau visage d’Église, qui n’est plus lié seulement à la paroisse territoriale, mais se base sur la réalité sociale du groupe de jeunes travailleurs.

Cette conscience du monde des jeunes est fondamentale aujourd’hui plus que jamais. Dans un monde qui change beaucoup à cause des technologies nouvelles, le jeune est aux premières places pour être l’acteur des changements, mais sa conscience doit être formée, comme l’a fait Cardijn avec ses cercles d’études et avec la fondation de la JOC.

Avec Fernand Tonnet, Marguerite Fiévez et d’autres, les groupes de la JOC deviennent un mouvement. Ils adoptent comme méthode de travail, la méthode Voir-juger-agir. On appelle aussi cela la méthode inductive, par opposition à la méthode déductive. La méthode déductive part de la théorie pour déboucher sur l’action. La méthode inductive part des constatations du terrain (le « voir »), elle analyse ces situations à la lumière de l’évangile, de la vie de Jésus et d’instruments de travail social (le « juger »), puis elle débouche sur l’action (l’ « agir »). Cette méthode comporte une rigueur scientifique et elle va se révéler riche d’avenir et de capacités. C’est cette méthode qu’a utilisée le pape François dans ses grands documents sur la famille (Amoris laetitia), sur l’écologie (Laudato si) et sur l’engagement pastoral (Evangelii gaudium). On perçoit l’utilité de l’approche de Cardijn ! Elle imprègne toute la vie de l’Église au niveau pastoral. Elle est la base de nos engagements et elle nous permet d’avancer de manière renouvelée dans des domaines délicats comme l’écologie ou la vie affective.

Joseph Cardijn avait une grande conscience missionnaire. Il pressentait que le message de l’évangile de Jésus-Christ, porté par les jeunes travailleurs devait rayonner et se répercuter sur beaucoup de monde. Lui-même était un orateur enthousiaste et dynamique. Il suscitait la confiance par la force de conviction qui émanait de sa personne. Cette force était celle de l’amour. C’était une force communicative. Tous ceux qui l’ont connu témoignent de cette force. Pour la cause des jeunes ouvriers dans le monde, il a entrepris plus de vingt voyages internationaux. Il est devenu un artisan de la justice dans le monde entier. Cette conscience mondiale nous mobilise aujourd’hui encore. C’est d’ailleurs pour cela que nous sommes réunis ici de nombreux pays, cultures et continents. Notre cause est mondiale et elle doit être développée toujours plus pour le bien de l’humanité. Le pape François nous a montré la voie, lui le premier pape qui vienne d’Amérique latine, lui qui a pris la défense des immigrés et des réfugiés ? Il nous a engagés à dépasser la crainte et les doutes et à oser sortir de nos églises pour être présents dans les périphéries du monde. La dimension missionnaire et universelle est un élément caractéristique de Joseph Cardijn et c’est ce qu’a voulu souligner le pape Paul VI en le créant cardinal en 1965, c’est-à-dire en le promouvant au niveau de l’Église universelle. Espérons que son esprit continue à influencer le prochain pape, que nous attendons dans l’Église catholique.

Chers Amis, soyons donc convaincus que le cardinal Cardijn n’a rien perdu de son actualité, qu’il nous encourage aujourd’hui encore et qu’il prie pour nous et pour toutes les victimes de notre monde. Il serait enthousiaste d’assister à notre rencontre et de voir que la JOC est encore jeune alors qu’elle fête ses cent ans ! Alleluia !

Jean-Pierre Delville, évêque de Liège