DIMANCHE PLUS OCTOBRE 2025

Le Dimanche Plus de ce mois d’octobre est disponible.

lien vers le fichier PDF : Dimanche_Plus_10_2025

CONNAISSEZ-VOUS VRAIMENT NOTRE ÉGLISE ?

 Le sculptures.

Notre église renferme un certain nombre de sculptures dont quelques-unes proviennent de l’ancienne église. Ce qui est le cas de la statue dont nous parlerons dans cet article.

  1. STATUE DE SAINTE BARBE

DESCRIPTION

Cette statue de bois, datant du XVIIe siècle, provient donc de l’ancienne église Notre-Dame de Laeken et plus particulièrement de la chapelle Sainte Barbe où elle ornait l’autel qui lui était dédié.

Pour information c’est dans un caveau situé sous la chapelle Sainte Barbe que les dépouilles de la Reine Louise-Marie et du Roi Léopold Ier ont été déposées le temps de la construction de l’église actuelle. Elles ont été transférées en 1876 dans la Crypte royale.

Cette chapelle, n’est pas le seul lien de Sainte Barbe avec notre paroisse. La tradition veut que Barbe accompagnait la Vierge Marie lors de son apparition aux bâtisseurs de l’ancienne église pour indiquer l’orientation et les dimensions de cette dernière.

Sainte Barbe est représentée ici vêtue d’une tunique bleue bordée d’or sur une robe grise. Elle porte un manteau rouge brodé d’or et de pierres précieuses, doublé d’une fourrure d’hermine. Ce ne sont probablement pas les couleurs d’origine, la statuée ayant été restaurée et polychromée à l’occasion de son transfert dans l’église.

La sainte porte de sa main droite une palme (symbole du martyr) et de l’autre une tour (un des attributs de Barbe).

Elle écrase de son pied droit un militaire couronné tenant une épée (autre attribut de la Sainte).

JMV

Église Notre-Dame de Laeken – Sainte Barbe.

QUI EST SAINTE BARBE ?

D’après sa légende, Sainte Barbe (ou sainte Barbara)  serait née en 235 sous l’empereur romain Maximin Ier près de Nicomédie (aujourd’hui Izmir en Turquie). Elle serait la fille unique de Dioscore, un riche édile païen. D’une grande beauté, elle est courtisée par de puissants seigneurs mais refuse à chaque fois de se marier. Devant partir en voyage pour rencontrer l’empereur, son père l’enferme avant de partir en voyage dans une tour d’un grand luxe, à l’écart des hommes.

Mais pendant l’absence de son père, le Christ se révèle à elle et Barbe se convertit au christianisme. Sa conversion se matérialise par la troisième fenêtre qu’elle fait percer dans la tour, symbolisant la Trinité. La colère de son père est terrible à son retour. Il la poursuit dans la ville et la traîne devant le juge Marcien.

Sainte Barbe refuse d’abjurer la religion chrétienne. Le juge Marcien la condamne alors aux pires tortures sous le regard de son père : on lui arrache les seins avec des peignes de fer, on la brûle avec des lames rougies, puis elle est fouettée. Mais, par la grâce de Dieu, elle ne ressent pas la douleur. Enfin, alors qu’elle est traînée nue derrière un cheval à travers le pays, elle implore Dieu et un ange vient cacher sa nudité. Comme elle refuse toujours d’abjurer, son père la décapite, mettant fin à son supplice. Aussitôt, il est frappé par la foudre et réduit en poussière.

Sainte Barbe est, entre autres, la patronne des pompiers, des démineurs, des mineurs, des géomètres-experts et des architectes.

Sainte Barbe est généralement représentée en jeune fille, avec la palme du martyre. Elle peut porter une couronne ou un livre. Une tour à trois fenêtres (en référence à son adoration de la Trinité), une épée (en référence à l’objet de son martyre) et un éclair font également partie de ses attributs.

ANNÉE SAINTE 2025 – JUBILÉ DES JEUNES

Je suis partie au Jubilé des Jeunes à Rome, un périple inoubliable, accompagnée d’un frère de la fraternité de Tibériade, à bord d’une voiture de neuf places. Nous avons quitté la Belgique trois jours avant le début du Jubilé.

Notre première halte fut à Taizé, où nous avons eu la chance d’assister aux prières de la communauté œcuménique des frères de Taizé avec plus de 2000 autres personnes. Ce fut un moment très beau et très intense. Nous avons ensuite repris la route jusqu’à Gênes, où, par la providence, nous avons trouvé un logement incroyable. Malgré notre arrivée tardive, vers 22h30, nous avons été accueillis par une famille belge dans une maison avec piscine et vue sur la mer. Ils nous ont généreusement hébergés pour la nuit et offert le petit-déjeuner le lendemain matin. Quelle grâce !

Enfin, nous sommes arrivés à Rome le 28 juillet, où nous avons rejoint les autres jeunes et frères et sœurs de Tibériade. Nous avons logé dans une école située à environ 1h15 du Vatican.

Durant cette semaine, nous avons visité la ville et ses églises, participé à de nombreuses activités, prières et veillées organisées par différentes communautés venues du monde entier. Nous avons assisté à la messe d’ouverture où le nouveau pape Léon XIV est venu nous saluer par surprise ! Cette semaine fut riche en rencontres et en moments forts. C’était magnifique de voir autant de jeunes et de communautés partager leurs talents et leur charisme.

La dernière soirée, nous nous sommes rassemblés à Tor Vergata pour une veillée d’adoration avec le pape, avant de passer la nuit sur place, entourés d’1 million de jeunes, une ambiance mémorable ! Le lendemain, nous avons assisté à la messe de clôture avant de reprendre la route vers la Belgique, avec une escale à Milan, le cœur et la tête remplis de souvenirs inoubliables.

Bénédicte Vinel

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *