Le Dimanche Plus de ce mois de février est disponible.
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CONNAISSEZ-VOUS VRAIMENT NOTRE ÉGLISE ?
Peintures sur toile
Sans compter les quatorze stations du chemin de Croix, l’église Notre-Dame de Laeken est ornée de sept tableaux. Certains sont issus de l’ancienne église, d’autres ont été achetés pour la nouvelle église et d’autres encore ont été offerts par une généreuse donatrice.
2. Saint Guidon
Ce tableau datant de la seconde moitié du XVIIe siècle, provient lui aussi de l’ancienne église Notre-Dame de Laeken . Il y ornait l’autel qui était dédié à Saint Guidon. Il est actuellement disposé dans le transept gauche au niveau de l’autel de Notre-Dame des Sept douleurs.
Il s’agit d’une œuvre réalisée par Gaspard de Crayer, l’un des peintres les plus connu du XVIIe siècle.
Gaspard de Crayer est né le 18 novembre 1584 à Anvers et mort le 27 janvier 1669 à Gand. Il était un peintre de tableaux d’histoire, surtout avec des thèmes religieux, et de portraits. Disciple de Rubens et qui effectua l’essentiel de sa carrière à Bruxelles.
DESCRIPTION
Cette peinture illustre un miracle de la vie de saint Guidon d’Anderlecht.
Alors qu’il laboure un champ, Guidon lâche les rennes des chevaux tirant la charrue, lorsqu’il aperçoit la Vierge à l’Enfant qui lui remet les clés de l’église de Laeken. Prenant son bâton, se met en route vers l’église pour prier.
D’autre part un angelot descendant du ciel dépose du pain dans sa musette, pain destiné à ses parents et aux miséreux.
En arrière-plan de la peinture, on peut voir l’ancienne église de Laeken, dont seul le chœur gothique est encore visible au cœur du cimetière de Laeken.
Tableau de Gaspard de Crayer
Saint Guidon d’Anderlecht
Église Notre-Dame de Laeken
QUI EST SAINT GUIDON ?
Saint Guidon d’Anderlecht, également appelé Guy d’Anderlecht, est venu au monde à Anderlecht vers 950 et y est décédé de la dysenterie le 12 septembre 1012. Guidon est canonisé le 24 juin 1112, sous Odon évêque de Cambrai, Liturgiquement, il est commémoré le 12 septembre.
La légende et la biographie de Saint Guidon ne remonte qu’à un siècle après sa mort, soit en 1112.
Guidon, naquit de parents pauvres. Il s’engagea très jeune comme valet de ferme chez un fermier d’Anderlecht, réputé très avare, et la légende nous rapporte ceci : « Son ardeur au travail, autant que sa piété le firent estimer de tous, jusqu’au jour où un jaloux rapporta au fermier que Guidon, loin d’être un serviteur exemplaire, négligeait sa tâche au point d’abandonner son attelage en plein champ, pour aller Dieu sait où. Mis en méfiance le fermier alla dès le lendemain surveiller, en secret le travail de Guidon. Et que vit-il ? Guidon labourant, sans lever la tête, le maître s’apprêtait à rentrer chez lui, tout à coup, la cloche de l’église ayant sonné midi, il vit Guidon arrêter ses chevaux à l’ombre d’un arbre et dévaler à toute vitesse par un chemin creux. Furieux, le fermier se rendit vers le champ, en maugréant. Or s’approchant, voici qu’il vit, ô miracle, l’attelage poursuivant son labour, sous la conduite d’un ange du Paradis ! Cet ange venait tous les jours prendre la place du pieux jeune homme, qui d’ailleurs ignorant de l’intervention céleste, allait porter à ses vieux parents impotents le pain de sa musette.
Après cette méfiance de son patron, Guidon quitte la ferme et se rend auprès du recteur de la chapelle de Notre-Dame de Laeken qui lui présente la charge de sacristain. Son zèle, sa grande bonté envers les malheureux, son souci pour la propreté de l’édifice ne tardèrent pas à lui faire une réputation de saint, et malgré la modicité de son salaire, il parvint à réaliser quelques économies.
Un marchant ambulant ayant eu une connaissance de celle-ci lui proposa de s’associer à son négoce, ce qui, disait le marchand, lui donnerait des ressources abondantes pour ses bonnes œuvres. Une barque fut acquise, elle fut chargée de marchandises et descendit le cours de la Senne. La légende raconte qu’un jour le ciel se couvrit de nombreux nuages, la pluie se mit à tomber en averse et le vent se mit à souffler avec une violence sans pareille. Malgré les efforts désespérés de nos deux compères, l’embarcation allait sombrer. Mais ô miracle qui tenait le gouvernail ne pouvait plus en détacher les mains :une force mystérieuse les y tenait rivées, et le bateau échoua sur le sable de la rive. Après cette désastreuse aventure, Guidon retourna à Laeken.
Depuis longtemps, Guidon était attiré par le goût des voyages, et sa grande ambition était de visiter Rome et la Palestine, et surtout Jérusalem. Il entreprit les pèlerinages les réputés et il parti pendant 7 ans sur les routes d’Europe et d’Asie Mineure, pour adorer à Jérusalem, le tombeau du Christ.
Guidon rentra à Anderlecht, exténué de fatigue et de privations , il fut recueilli dans la chaumière d’un villageois. Là notre pèlerin ne tarda pas de de succomber suite aux misères et aux privations qu’il avait endurées.
Aujourd’hui, sa dépouille repose dans la Collégiale des Saints-Pierre-et-Guidon. Une dalle trapézoïdale en pierre bleue, datant du XIe siècle, située dans la crypte, est désignée comme le tombeau de Saint-Guidon. On y distingue clairement une longue branche garnie de quatre feuilles. Elle ne porte aucun signe chrétien ni aucune représentation humaine. Les supports sur lesquels la dalle est posée laissent un étroit passage libre par lequel, rapporte la tradition, les pèlerins se glissaient pour que leurs vœux et prières soient exaucés par le saint. Il s’agissait d’une sorte de rite de passage dont l’usure des pierres semble attester d’une longue pratique.
Il est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins et des transporteurs de marchandises. On l’invoque également contre ladysenterie. Ne s’étant jamais marié, et n’ayant jamais rejoint d’ordre religieux, saint Guidon est considéré parfois comme le patron des célibataires.
Hymne de Saint Guidon d’Anderlecht
Vénérable fils de nos campagnes,
Humble paysan de notre pays,
Tu délaissas tes pauvres biens
Pour faire le pèlerinage
vers la Terre sainte.
Aujourd’hui que tu es parvenu
en la Jérusalem céleste,
Nous te supplions, saint Guidon,
Intercède pour le salut de nos âmes.
AGENDA DU MOIS DE FEVRIER
MESSES DOMINICALES, LE SAMEDI À 17H00 ET LE DIMANCHE À 11H15 :
La Présentation du Seigneur au temple les 1 & 2 février,
5e dimanche dans l’année (C) les 8 & 9 février,
6e dimanche dans l’année (C) les 15 & 16 février,
7e dimanche dans l’année (C) les 22 & 23 février,
8e dimanche dans l’année (C) les 1 & 2 mars.
ADORATION EUCHARISTIQUE LES MERCREDIS À 17H00 ET LES VENDREDIS À 17H00 :
les 5 février, 7 février, 12 février, 14 février, 19 février, 21 février, 26 février et 28 février.
MESSES EN SEMAINE LE MERCREDI À 17H30 ET LE VENDREDI À 17H30 :
le 5 février – Ste Agathe, le 7 février – St Paul Miki, le 12 février, le 14 février – Sts Cyril et Méthode, le 19 février, le 21 février, le 26 février, le 28 février et le 7 mars.
RENCONTRE DU GROUPE BIBLIQUE :
Les mardis 4 février et le 4 mars à 19h30 à la Cure de Notre-Dame, square Cardinal Cardijn, 6 à 1020 Bruxelles.
MERCREDI DES CENDRES
Entrée en Carême
célébration le 5 mars à 19h00
Attention ce mercredi pas d’adoration eucharistique à 17h00
et pas de messe à 17h30 !